20 janvier 2016 – Daniel Labarre é.r. n.d. Hypnothérapeute
Le cerveau fonction avec une partie consciente et une partie subconsciente. La partie subconsciente représente environ 90 % de tout ce que nous gérons. En effet, quand avez-vous pensé à respirer pour la dernière fois? Quand avez-vous pensé au mécanisme de marcher? Vous avouerez que cela est devenu « NATUREL »! Un automatisme! Et pourtant, le signal doit être donné; C’est le subconscient qui fait tout cela! C’est lui, qui permet aux acquis de s’exprimer facilement et rapidement, mais avant de devenir un automatisme, la séquence de l’information doit être entrée plusieurs fois consciemment puis est passée du conscient au subconscient pour devenir un acquis. Prenez l’enfant qui apprend à marcher et observez-le : chaque mouvement est important, chaque fois qu’il titube, cela lui permet de se réaligner et ce jusqu’à ce que le mouvement devienne « NATUREL ».
Lorsque l’on utilise l’hypnose pour modifier un comportement ou une façon de voir, on accède directement à cette partie ancrée dans le cerveau pour la modifier. Cela explique l’efficacité et la rapidité des résultats.
Par contre, comme je l’ai mentionné dans l’article précédent, il y a un facteur clé pour la réussite des séances : La personne doit VOULOIR ce changement! Ici, par vouloir, je n’entends pas seulement dire « je le veux », mais bien avoir des raisons positives de vouloir ce changement. En effet, si la personne dit qu’elle veut changer, mais qu’en fait elle a plus d’avantages à ne pas changer tel ou tel comportement, nous aurons avantage à travailler avec ces différents avantages avant de travailler sur le changement demandé initialement. Dans ce cas, cela peut prendre plus de rencontres, mais le résultat sera quand même positif.
Dès que la personne veut vraiment changer quelque chose dans sa vie et qu’elle donne sa confiance au thérapeute, les modifications de programmation deviennent rapidement efficaces. Comme c’est le subconscient qui est responsable de la gestion de notre bibliothèque d’informations interne, en s’adressant directement à ce dernier, les modifications peuvent se faire beaucoup plus rapidement et surtout efficacement. Le thérapeute s’adresse donc, pendant que la personne est en état modifié de conscience, directement au subconscient de celle-ci.
L’hypnose n’est pas une baguette magique qui change les gens instantanément! La personne en traitement doit d’abord vouloir ce changement. L’hypnose apporte alors des outils de renforcement de ce désir et permet la programmation avec le subconscient. Puis, la personne mettant en pratique les acquis de la séance, celle-ci renforce le lien et la demande elle-même, cela amplifie l’efficacité et la vitesse des résultats. La personne a donc un grand avantage à s’investir dans sa propre démarche de changement.
Lorsque la personne veut, se met en action et que le lien de confiance est établit, nous parlons alors de thérapie brève. Changer un comportement peut prendre, en général, entre 3 et 8 rencontres, sauf pour les phobies qui elles sont plus ancrées et pour lesquelles le nombre de séances peut être plus élevées. Dans tous les cas, les résultats sont positifs pour la personne qui fait la démarche.
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